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Le poppers est-il une drogue ? Explications

Le poppers fait référence aux dérivés nitrés ayant des propriétés vasodilatatrices. Bien connu des jeunes et de la communauté gay, il est pris dans un but récréatif (en raison de ses vertus désinhibantes) ou sexuel, puisqu’il améliore les performances physiques sur le court terme. La vente de poppers a été interdite entre 2011 et 2013 en France. Aujourd’hui, il ne fait plus l’objet d’une interdiction et peut être acheté et consommé en toute légalité. Toutefois, faut-il considérer le poppers comme une drogue ? Engendre-t-il une dépendance, comme d’autres stupéfiants ? C’est ce que nous allons voir.

Qu’est-ce que le poppers ?

La poppers se compose de dérivés nitrés, comme les nitrites d’amyle, les nitrites d’isobutyle ou les nitrites de propyle. Ce produit se présente sous la forme liquide et est commercialisé dans des petits flacons en verre. Pour éviter les effets secondaires et profiter de ses propriétés vasodilatatrices, il est conseillé de le faire diffuser dans une pièce, en laissant la fiole ouverte. Dans ce cas, il améliore le désir sexuel, la durée des érections, relâche les muscles et améliore globalement les performances physiques.

La population jeune utilise le poppers comme substance récréative, en l’inhalant directement au flacon. Dans ce cas, on constate une augmentation du rythme cardiaque, l’apparition de brefs vertiges ainsi qu’une sensation de chaleur.

Mais alors, le poppers doit-il être considéré comme une drogue ? Pour le savoir, intéressons-nous à la définition de ce terme.

Quelle est la définition d’une drogue

Les drogues peuvent être d’origine naturelle, biochimiques ou chimique et ont pour particularité d’altérer une plusieurs activités ou communications neuronales. La prise de stupéfiants modifie les fonctions physiologiques, psychiques ou psychologiques et entraîne la dépendance. Une drogue, quelle qu’elle soit, agit directement sur le cerveau et modifie la perception, ainsi que le comportement.

Non, le poppers n’est pas une drogue

Le popper possède un effet vasodilatateur aussi, contrairement aux drogues, il n’interagit pas directement avec le cerveau. Si le comportement du consommateur peut être altéré par de brefs vertiges, une augmentation du rythme cardiaque, ou une désinhibition provoquée par la dilatation des vaisseaux sanguins, les effets du poppers ne sont que passagers et ne durent que quelques minutes seulement. Enfin, aucune étude n’a montré le caractère addictif du poppers, qui n’entraîne pas de dépendance.

Le poppers : faut-il s’en méfier ?

Si le poppers n’est pas une drogue, ce produit possède néanmoins des effets secondaires, qui apparaissent lors d’une consommation excessive et irraisonnée. Aussi, au même titre que l’alcool, il est à consommer avec modération.