Comment la biodiversité a-t-elle évolué au cours du temps ?
Je suis très sensible aux questions de la biodiversité, depuis plusieurs années. Je soigne les hommes, et les femmes, mais il ne faut pas se voiler la face, nous avons besoin de toutes les espèces sur la planète pour que notre humanité se porte mieux.
Définition de la biodiversité
La biodiversité signifie la diversité biologique. Elle est variable d’un territoire à un autre de manière naturelle. Certaines zones géographiques sont mieux dotées grâce à une qualité de sol riche en nutriment et au climat favorable. D’autres zones dépourvues de ces avantages avec un sol aride et une pluie rare seront eux avec une biodiversité limitée.
La biodiversité représente l’ensemble des êtres vivants présent au niveau macro-géographique et micro-géographique. C’est-à-dire que l’Homme fait partie de la biodiversité, tout comme les poissons, les oiseaux, les insectes et les micro-organismes tel que les planctons. Les plantes, les champignons et les arbres sont aussi très importants dans cet ensemble du vivant.
L’évolution des espèces dans la biodiversité
L’évolution de la biodiversité a continuellement changée de manière plutôt lente, tel est le cycle naturel de la vie !
Les événements climatiques extrêmes sont rares dans le temps de l’évolution, une fois les cataclysmes de météorites et d’intense activité des volcans passés. C’est pourquoi la biodiversité vie son train-train qui offre aux espèces le temps d’évoluer, de s’adapter aux événements climatiques et aussi aux nouveaux prédateurs ! La biodiversité s’équilibre entre les différentes espèces animales ou végétales, chacun à un rôle pour l’autre !
L’Homme est une espèce faisant partie de la biodiversité. Sa fulgurante évolution depuis l’an 1000 où nous étions environ 300 millions, nous sommes aujourd’hui 25 fois plus avec 7,5 milliards en 2018. Les besoins d’avant ne sont plus les mêmes qu’aujourd’hui car grâce aux nouvelles technologies nous usons par excès de produits chimiques et de pétrole.
L’impact de la main de l’Homme sur la biodiversité est devenu exponentielle, à l’image de la rapidité de son évolution qui ne connait pas de prédation à par lui-même au terme de son évolution future.
La main de l’Homme bouleverse les équilibres. Par son évolution plus rapide que la Nature il détruit les forêts pour installer des cultures, du bétail et couper des arbres multi-centenaires pour la fabrication de mobilier.
Dans le livre de Peter Wohlleben intitulé « La vie secrète des arbres », il explique qu’un biologiste Martin Gossner découvrit sur un arbre de 600 ans appartenant à un parc naturel bavarois une quantité impressionnante d’espèces. 257 espèces différentes vivaient sur cet arbre ! C’est la biodiversité. Et c’est l’équilibre.
Le bouleversement climatique lié à l’activité de l’Homme remet en cause l’évolution même des espèces. La consommation à outrance d’énergies fossiles et la croissance démographique sans contrôle met une pression énorme sur les écosystèmes.
Cette évolution trop rapide du climat met en péril les espèces (tout comme le braconnage, la chasse, l’agriculture intensive et chimique, et la destruction des forêts). Le taux de CO2 et de méthane, en croissance constante, est très inquiétante.
La fonte de la glace des pôles Nord puis Sud met en péril tout le monde. L’Homme saura-t-il dire STOP à sa frénésie ?
L’enjeu de tout perdre si rien n’est amorcé collectivement MAINTENANT
L’enjeu d’aujourd’hui en 2019 est de changer l’esprit financier de l’espèce humaine et de la marchandisation des ressources naturelles de la Terre. Cette étape est cruciale. Car si aucun changement radicale, si aucune inversion de courbes n’est opérée avant 2025 la planète sera considérée comme condamnée et avec TOUTES les espèces vivantes. L’Homme n’aura sans doute pas eu le temps de se sauver lui-même et d’envisager un voyage habité sur une autre planète !
Les êtres humains doivent repenser le modèle de société issu des pays modernes car il n’est pas viable. Le consumérisme et l’argent sont des choses virtuelles. La terre et la Terre sont les facteurs d’épanouissements.
Les décideurs et les politiques tiennent le rôle pour amorcer un effet levier pour l’environnement sans se soucier de l’impact monétaire. Faites tourner la planche à billet pour l’environnement si cela facilite la mise en place des actions avant que la population se soulève pour sauver notre planète.
L’ONG « Pacte Finance-Climat » dont Jean Jouzel fait partie prône cette solution de financer le climat et non les banques !